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Discours de Mme Maryam RAJAVI présidente de la République élue du Conseil National de la Résistance Iranienne (CNRI) pour la période de transition de la souveraineté au peuple d’Iran pour l’iftar-Ramadan à Auvers-sur-Oise à Paris le 6 Mars 2025.

《 Ramadan , le mois de la fraternité et de la tolérance face à la dictature religieuse et l’extrémisme.
Ni contrainte en religion, ni religion obligatoire 》
Chaque année, lors de la cérémonie de l’Iftar, une personnalité généreuse et de grande noblesse d’âme nous honorait de sa présence. Je veux parler de mon frère, le grand Moudjahid, Sid Ahmed Ghozali, ancien Premier ministre algérien, symbole inoubliable de la solidarité des peuples arabes, une voix d’espoir et de détermination dans la lutte contre l’extrémisme au nom de l’islam soutenu par les mollahs de Téhéran.
M. Ghozali était l’héritier des valeurs des Moudjahidine et de la révolution algérienne, et maintenant il est retourné vers Dieu. Oui, Nous appartenons à Dieu et à Lui nous retournerons.
Commençons la réunion et l’Iftar de cette année en sa mémoire et en son honneur.

Depuis le dernier #Ramadan   , la région a connu de profonds changements. L’effondrement de la dictature syrienne a marqué la défaite la plus importante du régime des mollahs de ces quatre dernières décennies, d’autant plus qu’il avait déjà perdu sa domination sur le Liban. Ces événements ont porté un coup dévastateur à l’une des stratégies clés de Khamenei pour préserver sa dictature religieuse honnie : l’exportation de la guerre et de la crise sous le couvert de l’exportation de la révolution. Cette stratégie s’est donc effondrée, rapprochant davantage le régime de sa chute inévitable. En même temps, le régime est cerné par un grave mécontentement social, une économie en ruine et un isolement international. Face à ces défis, la menace la plus importante est son alternative démocratique, qui suscite d’intenses protestations sociales en vue de son renversement.

L’un des principes fondamentaux de l’islam démocratique est le rejet de toute forme de contrainte. La contrainte, forcer les gens à accepter ce dont ils ne veulent pas et priver les masses de leur volonté et de leur libre choix n’ont pas leur place dans l’islam libérateur. Sous le pouvoir des mollahs, ces formes de contraintes sont des principes explicites qui imprègnent toute la constitution du régime du guide suprême. En réalité, il s’agit d’une tyrannie religieuse violente sous le couvert de loi. Or, toute forme de contrainte est en contradiction avec la véritable essence de la religion. Sur la base de la recommandation coranique « لا اکراه فی‌الدین Il n’y a pas de contrainte en religion », nous disons : ni contrainte en religion, ni religion obligatoire.
Le plan de la séparation de la religion et de l’Etat présenté par la Résistance iranienne il y a quarante ans, repose sur cette conviction.